Vote blanc : quelle est-il reconnu ou considéré comme nul ?

Publié le : 18 mai 20214 mins de lecture

Il existe plusieurs moyens pour les citoyens d’exprimer leur choix quand les élections à suffrage universel ont lieu. Les voix peuvent être simples et suivre les normes attendues de la part des électeurs. Pour clarifier la comptabilisation des votes, nous allons revoir dans ce guide comment distinguer un vote blanc d’un vote nul.

Quand dit-on qu’un vote est blanc ?

On dit d’une chose qu’elle est blanche lorsque c’est vide (ou vide d’intérêt) : une nuit blanche désigne une nuit où n’a pas dormi, une année blanche (scolaire) veut dire qu’il n’y a pas eu de cours durant l’année scolaire pour diverses raisons… Ainsi, un vote blanc est un vote déposé dans l’urne, mais dans lequel l’électeur n’a pas marqué son choix (dans le cas d’un bulletin unique où les électeurs sont censés cocher le candidat de leur choix). C’est le cas également quand l’électeur a déposé une enveloppe vide dans l’urne.

Dans ce cas précis, les votes blancs ne présentent pas d’intérêts pour un candidat en particulier, ni pour aucun candidat d’ailleurs. Ils seront quand même comptabilisés pour déterminer l’effectif des gens qui n’ont pas voulu choisir parmi les candidats, mais qui ont quand même tâché d’effectuer leur devoir en tant que citoyens responsables.

Les critères pour avoir un vote nul

Le concept reste le même : tout comme le vote blanc, le vote nul, non plus, ne présente pas d’intérêt majeur pour les candidats qui attendent qu’ils soient élus. Ce type de vote est également compté séparément des votes blancs et des voix exprimés.

La différence avec le vote blanc se trouve dans la forme sous laquelle le vote nul se présente. Celui-ci possède, en effet, une ou des marques, mais dans une forme qui n’est pas du tout conforme aux indications données par les autorités, ou de la commission électorale. Si, par exemple, le suffrage se fait par moyen d’un bulletin unique où les responsables organisateurs des élections ont indiqué qu’il faut impérativement marquer son choix par une croix : le vote sera considéré comme nul si l’électeur a mis autre chose qu’une croix à la place.

Un vote peut également être reconnu comme nul dans le cas où plusieurs choix ont été exprimés par l’électeur. Que celui-ci ait mis plusieurs bulletins dans l’enveloppe, ou qu’il ait coché plusieurs candidats sur la liste, son vote sera également reconnu comme invalide, mais sera quand même comptabilisé. Le vote nul est donc un vote mal exprimé, ou un choix non-exprimé faute de précision.

L’autre type de choix non-exprimé

A part le voix validé, le vote blanc et le vote nul, l’abstention est également considérée, pour beaucoup, comme l’expression d’un choix. Parce que ne pas choisir, c’est déjà un choix. La différence avec les deux autres formes, c’est que celle-ci n’est pas comptabilisé dans les derniers décomptes. Elle sert plutôt à constater le désintérêt que les citoyens présentent envers la vie politique : plus il y en a qui optent pour l’abstention, plus on peut dire que les gens ne s’intéressent pas (plus) à la vie politique de l’Etat.

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